Oil & Gas Methane Partnership : un engagement sans précédent des infrastructures gazières françaises

23 novembre 2020

Elengy, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga s’associent au « Oil & Gas Methane Partnership (OGMP) 2.0 ».

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Elengy, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga s’associent au « Oil & Gas Methane Partnership (OGMP) 2.0 », partenariat lancé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) avec le soutien de la Commission Européenne.

Son objectif est d’accompagner les entreprises du secteur gazier et pétrolier dans leur engagement à réduire les émissions de méthane liées à leur activité. Les principales infrastructures gazières françaises ont conjointement souhaité s’associer à cette démarche pour acter les efforts déjà réalisés par la filière et renforcer leurs objectifs en la matière. Une réduction globale de 45 % des émissions de méthane des infrastructures est visée entre 2016 et 2025.

 

Une démarche volontaire pour concrétiser des objectifs ambitieux

Alignés avec les objectifs de neutralité carbone affichés par l’Union Européenne et par la France, et en cohérence avec la stratégie européenne sur le méthane publiée le 14 octobre 2020, Elengy, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga, ainsi que leurs filiales européennes gestionnaires d’infrastructures, confirment leurs engagements en rejoignant l’initiative OGMP 2.0. Dans ce cadre, les opérateurs renforcent leurs actions visant à baisser leurs émissions, et améliorent le niveau de précision et de reporting de celles-ci. Ils obtiennent ainsi dès à présent le « Gold Standard » défini par le Partenariat OGMP2.0. Ils participeront également activement à la coopération et au partage des meilleures pratiques découlant du partenariat avec les autres acteurs du secteur.


Les opérateurs d’infrastructures gazières engagés pour réduire l’impact environnemental de leur secteur

À travers leurs stratégies de décarbonation, Elengy, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga visent une réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’impact environnemental liés à leurs activités.

En 2016, les émissions de méthane liées à leurs infrastructures gazières ont représenté 0,26 % des émissions totales nationales de gaz à effet de serre (GES) et moins de 0,2 % de la consommation de gaz en France.  Les opérateurs mettent en œuvre des actions continues pour détecter et réduire les émissions fugitives, maitriser et abaisser les émissions opérationnelles et prévenir les incidents. Les émissions de méthane liées à ces infrastructures gazières ont ainsi déjà diminué de 15 % entre 2016 et 2019.

Les opérateurs d’infrastructures gazières contribuent par ailleurs au développement des gaz renouvelables qui permettent de réduire les émissions de méthane d’autres secteurs d’activités comme l’agriculture ou les déchets. Cette dynamique s’appuie sur des filières en phase de déploiement industriel (méthanisation) ou d’émergence (pyrogazéification, gazéification hydrothermale), qui produisent du gaz renouvelable à partir de matières agricoles ou de déchets domestiques et industriels.